«Il était une fois ...»

Ce matin personne n'était à la maison, enfin les principaux, n'y étaient pas, c'est à dire maman et papa. Comme tout les jours papa était à son travail. Il disait avoir trop de boulot et ne rentrait qu'une fois la nuit tombée. Maman, je ne savais pas ce qu'elle faisait, elle devait être sortie prendre l'air et quelque chose du style. J'aimais très fort mes parents , et même quand ils n'étaient pas là j'avais des choses à faire.

Lorsque je m'étais réveillé la maison était vide et comme à chaque fois j'allais dans la bibliothèque, jusqu'à ce que un de mes parents rentre. Je n'avais pas pris la peine de m'habiller ce matin , je trouvais pas ça nécessaire dans la mesure où je ne sortais pas de la maison et où personne d'autre que ma famille ne me verrais. Ce n'étais pas très important de s'habiller , même si je suis sure que maman me gronderais ne me voyant pour la énième fois encore en pyjama

Dans la grande bibliothèque située au troisième étage de notre maison , il y avait une énorme collection de livres, des vieux livre, des livres très précieux que mon père possédais depuis des lustres.Mais dans cette endroit ils avaient aménagés un petit coin pour moi avec des livres, des contes de fées principalement. Souvent c'était mon père qui me les lisais le soir mais quand il n'était pas là je savais le faire seule. J'avais d'énormes capacités pour une petite fille de mon âge.J'aimais quand même quand mon père me lisait les historie. Il était doué pour me faire rêver ! J'avançais lentement dans la pièce avant de me laisser tomber dans le canapé avec un livre sur les genoux. Il commençait quand même à ce faire tard et peut être que quelqu'un arriverait , bientôt.

Encore une longue journée passé dans mon large building de 66 étages. C'est peut-être bête, mais j'avais parfois l'impression de laisser mon immortalité passer, sans m'y arrêter. J'avais 600 ans et pourtant, j'avais comme un arrière goût de " trop peu " comme on dit. J'étais certainement plus fatigué que je ne voulais bien l'avouer. Pour une fois, j'avais décidé de partir en avance. Ma vie de famille me manqué et je n'avais pas envie de les abandonner plus longtemps. Parce que c'était vraiment ce que je ressentais de plus en plus ces derniers temps. Il était hors de question que je fasse passer mon travail avant ma famille. J'avais bien trop à perdre pour ça. Et je n'allais pas continué à procéder de cette façon. Hors de questions.

Une fois rentré à la maison, je fermé délicatement la porte de l'entrée, voulant faire une surprise à Carlie. J'enlevais ma cravate, ma veste de costard et retiré ma chemise de mon pantalon, déboutonnant deux boutons. J'enlaçais Antanasia quelques instants l'embrassant comme il se doit avant de monter sans bruits les escaliers. Mon premier réflexe fut d'aller dans sa chambre qui était vide. Un sourire enfantin fit pétiller mon regard. Je savais précisément où était cette chipie. Je ne fus pas long à gravir le deuxième escalier et à entrer sans bruits dans la bibliothèque. Sans surprise, elle était là, dans son petit canapé privé avec un bouquin sur ces genoux. Elle avait exactement la même soif de lecture que moi. Ma petite princesse. Elle nous ressemblait tellement. La même chevelure que sa mère avec ces boucles soyeuses, la beauté de la famille royale avec ces traits fin, sa démarche était gracieuse et ces expressions étaient les miennes depuis sa naissance. Rien qu'en la voyant plisser le nez en essayant de comprendre sa phrase était un petit spectacle pour moi. Je fus derrière elle en une seconde et je posé mes mains sur ces yeux. La laissant réfléchir, même si je savais qu'elle devinerait sans problèmes.

«Il était une fois ...»

J'avais toujours aimé lire.J'avais la même passions pour les livres que mon père.Je pouvais passer mes journées a lire. D'ailleurs je n'avais pas vu le temps passer , ça faisait vraiment longtemps que je lisais. Je comprenais tous ce que je lisais même si parfois c'était plus difficile a comprendre je me mettait a réfléchir jusqu'à ce que je comprenne

Alors que j'étais toujours concentrée sur mon livres des mains se posèrent sur mes yeux.Je n'avais pas eu de mal a savoir de qui il s'agissait. Je posais mes mains sur les siennes après avoir refermé mon livre et je les retirais de mes yeux avant de me lever et de sauter dans les bras de mon père, nichant ma tête dans son coup après avoir embrassé sa joue.

Bonjour Papa !

Oui j'avais pas vu le temps passer , c'était déjà fin de journée puisque mon père était là. Ils travaillaient tous de plus en plus. Moi ça commençait a me gêner. J'avais l'impression que leur travail passait avant moi. Même si ça devait pas être le cas. Mais bon je n'avais pas le droit de me plaindre. Je me l'interdisait parce que je voulais pas les voir tristes ou encore énervés. Je me serrais dans les bras de mon père et je caressais son cou fermant les yeux

Ta journée s'est bien passée ?

Il ne lui avait pas fallut très longtemps pour comprendre qui était derrière elle. En quelques instants elle avait lâché son livre, m'avait embrassé la joue et c'était jeté dans mes bras. Automatiquement je l'avais serré contre moi, respirant sa tendre odeur de petite fille. Je caressais ces longs cheveux, jouant avec ces boucles. Je me sentais atroce. J'avais l'impression de l'abandonner. Elle était toute seule, ici , alors qu'avant mon nouveau projet nous passions le plus clair de notre temps en ensemble. Non, il était hors de question que je fasse passer mon entreprise avant Carlie. C'était décidé : je rentrerais plus tôt tous les jours afin de profiter de ma fille. Elle nicha son visage dans mon cou. Son souffle chatouilla ma peau ce qui me fit sourire. J'allais m'asseoir sur le canapé sans la lâcher.

- Comment va ma petite princesse ?

Elle se serra davantage contre moi, comme pour se cacher. C'était mignon, foutrement mignon. Je resserrais mes bras autour de son petit corps, fermant les yeux pour profiter de ce moment unique. Ma main caressais inlassablement ces cheveux soyeux. Sa présence me calmé toujours, j'étais incapable d'être énervé lorsqu'elle était là. Je me sentais... en paix. Et sécurisé puisqu'elle était avec moi, dans mes bras.

- Eh bien, j'ai du régler quelques problèmes mais rien de bien méchant. Maintenant que mon travail est stabilisé, je vais pouvoir rentrer plutôt du bureau. Ce qui veux dire que je vais de nouveau pouvoir t'embêter toute la soirée.

Je me mis à la chatouiller en riant.

«Il était une fois ...»

Mon père et moi passions avant le plus clair dans notre temps ensemble, mais il travaillait maintenant et il m'avait toujours dit que jamais le travail ne passerait avant moi. Je le savais et pourtant j'avais pas l'impression que c'était vrai, je passais mes journées seule ou avec maman mais encore là le travail avait une place importante.

J'étais bien contre mon père il me serrait contre lui jouant avec mes cheveux. Il me demandait comment j'allais. Je lui souriais avant d'embrasser sa joue et de sourire.

Je vais bien, même si je crois qu'aujourd'hui était la journée la plus ennuyante du monde. Et toi tu vas bien ?

Je n'allais pas lui cacher que je m'étais ennuyée , il l'aurait découvert tôt au tard de toute façon. JE me resserrais contre lui , comme si j'avais peur qu'il m'abandonne.On était dans le canapé j'étais bien avec mon père. Ça avait toujours été comme ça. J'avais toujours été proche de mon père , je ne lui cachais rien. J'avais le don de le calmer. Et il semblait incapable de me gronder malgré mes centaines de bêtises dans notre ancien château.Qu'est ce qu'il me manquait se château quand même j'avais fait tellement de bêtises avec ma marraine dans les couloirs et tout ça. Je me demandais bien si un jour on retournerais la bas. New York c'était complètement différent , il y avait du bruit , trop de monde...

Mon père m'expliqua plus ou moins sa journée mais c'est la fin de sa phrase qui retint le plus mon attention.Je levais les yeux vers lui avant de me mettre a sautiller.

C'est vrai ? Comme avant ? C'est TROP cool ! Je t'aime Papa !

Il se mit a me chatouiller et je me tortillais dans tous les sens. Mais c'était quoi cette manie qu'ils avaient de me chatouiller tous ? J'essayais d'attraper ses mains et je rigolais toujours.